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Mooji baba


Mooji est une véritable lumière dans ce monde, dont la présence, la sagesse et la guidance pleine d'amour nous montre ce que nous sommes derrière les limitations de nos conditionnements personnels et nos identités. Dans des interactions ouvertes avec ce grand maître spirituel, les chercheurs de vérité de toutes sortes et de toutes traditions sont amenés sur le chemin direct vers la liberté à travers l'auto investigation et l'Invitation - qui a montré ses preuves pour être une aide efficace pour la véritable et ultime réalisation du Soi. Universel dans son appel, la sagesse, la compassion, l'ouverture, et l'humour de Mooji baba, touchent le cœur de ceux qui le rencontrent, inspirant ainsi chacun à trouver la paix profonde, l'amour et le silence qu'ils reconnaissent en lui.


Mooji - Anthony Paul Moo-Young - est le né le 29 janvier 1954 à Port Antonio, en Jamaique, d'Euphemia Bartlett (qui deviendra Euphemia Hamilton) et Enos Moo-Young. Vers l'âge d'un an, Euphemia déménage en Angleterre, et le jeune Anthony reste en Jamique aux soins de son père et de sa tante, Eunice. "Miss Nicey", comme elle était affectueusement appelée, s'occupa de l'enfant avec beaucoup d'amour, comme s'il était son propre fils. Anthony, ou "Tony Moo", la regarda aussi comme une adorable mère aimante. Enos était un père dévoué et affectueux. Il était lui-même hautement respecté dans leur ville du fait de sa bienveillance, de son équanimité et de la chaleur envers tout le monde. Il était vu par beaucoup comme un ami et était affectueusement appelé "papa Enos" ou "Maas Enos (Maas est une manière chaleureuse et respectueuse de saluer un homme, au lieu d'utiliser le titre monsieur)


Enos était le plus âgé des trois enfants. Il était suivi par sa soeur, Mabel, et son plus jeune frère, George. Enos a été officier de la British Royal Air Force et y a servi pendant de nombreuses années. En Jamaique, il était un comptable respecté à l'hotel Reef Jamaica, à un peu plus d'un kilomètre de leur maison, et Anthony était toujours fou de joie de lui rendre visite au bureau de l'hôtel de temps en temps. Anthony avait une extraordinaire et proche relation avec son père et il parlait de lui avec adoration, respect et amour. Il raconta de nombreuses fois qu'ils dormaient ensemble dans un tout petit lit à peine suffisamment grand pour une personne. Ces années avec son père, Eunice et ses autres frères et sœurs furent complètement remplies d'amour, d'espièglerie et d'un grand sentiment de sécurité. Ils vivaient ensemble dans la maison de famille de Moo-Young, une longue maison en bois au toit de zinc derrière l'épicerie et le café qui étaient le business familial. C'est le jeune frère d'Eno, George, qui conduisait le business. La maison comportait différentes sections où les oncles et tantes d'Anthony vivaient avec leurs enfants. C'était une seule et grosse famille où on ne pouvait vraiment distinguer qui était l'enfant de qui. C'était un bel environnement épanouissant pour un enfant, ce dont Mooji se souvient très bien.

En 1962, Enos voyagea à Kington, la capitale du pays, accompagné de George, pour subir quelques tests médicaux, mais il ne revint jamais chez lui. Il mourut brutalement de pneumonie à Kingston. La mort inattendue de son père eut un gros impact sur la vie d'Anthony - il avait 8 ans à cette époque.

Cependant, la force et la chaleur de son éducation placèrent l'esprit de l'enfant dans une bonne position pour ce qui allait venir plus tard. George, l'oncle d'Anthony, pris la responsabilité de son éducation, et sa vie changea soudainement et drastiquement sous les soins et la supervision de son oncle


Oncle George, comme Anthony l'appelait, était un dur travailleur et père de famille de quatre enfants. Il prenait soin du business familial, une épicerie sur la route principale, juste en face de la maison. Oncle George avait des idées religieuses bien arrêtées, et il sentit pendant un moment que son neveu avait besoin de plus de discipline plutôt que d'un épanchement d'affection comme il avait pu expérimenté avec son père. Cette nouvelle vie avec son oncle ne fut pas des plus confortables ni une agréable période de sa vie, du fait de la discipline très strict qu'il commença à recevoir. En plus de cela, il avait des corvées difficiles et dû travailler la plupart du temps après l'école dans l'épicerie, un temps où il aurait pu jouer dehors.


Cependant, c'est à cette époque que son oncle lui fit découvrir la bible d'une manière très intime. Avec son cousin, Joan, il devait se réveiller très tôt chaque matin pour lire et discuter de passages de la Bible avec son oncle avant d'aller à l'école. Du fait de ces lectures très matinales sous la moustiquaire et à la lueur de la bougie, Anthony développa un amour profond des histoires bibliques, et en particulier pour la vie et les enseignements de Jesus Christ et des prophètes d'autrefois. Seulement plus tard il pu apprécié que la discipline qu'il n'aimait pas, eu en fait un gros impact et contribua largement à ce que deviendrait sa vie future.


A l'âge d'environ 13 ans, son oncle parti vivre en Amérique et petit à petit demanda à ses enfants de le rejoindre là-bas aux Etats-Unis. Anthony resta à Port Antonio avec Eunice et ses autres frères et sœurs. Après qu'oncle George et sa famille eurent migrés aux Etats-Unis, la vie d'Anthony retrouva un niveau de liberté et de jeu avec ses frères et sœurs sous la protection maternelle d'Eunice.


En 1968, Anthony commença à correspondre avec sa véritable mère, Euphemia, ce qui aboutit à une envie commune d'être à nouveau ensemble. En fait, elle vint en Jamaique avec l'intention de ramener Anthony en Angleterre avec elle. Ils voyagèrent ensemble en Angleterre, mais Anthony fut refusé à l'entrée car ses papiers n'étaient pas complètement en ordre. Les choses se mirent finalement en place et il entra au Royaume Uni en 1970 pour rejoindre sa mère et le reste de sa famille britannique; il avait alors 16 ans. Un nouveau chapitre commença.


Dans sa vingtaine, il finit l'école puis le collège à Waterloo. Puis après quelques emplois étranges, Mooji commença à travailler comme artiste de rue à Londres, faisant des portraits de touristes au charbon et pastels, juste à l'extérieur de la "National Portrait Gallery" sur Charing Cross Road, puis plus tard sur la célèbre Shaftesbury Avenue à Picadilly Circus. Ce fut une époque passionnante et aventureuse où il rencontra des gens du monde entier. Mais en 1985, cela prit fin brutalement quand sa sœur ainée, Cherry, reçu accidentellement une balle de la police et fut paralysée, un évènement qui amena les horribles émeutes de Brixton. Mooji se retrouva lui-même dans la position inconfortable de la personne de la famille qui eut à parler et fut poussé sous les lumières. Cette expérience fut la fin de sa vie d'artiste de rue.


En 1987, Mooji rencontra Michael, une rencontre apparemment chanceuse qui changea complètement sa vie. Mooji décrit souvent Michael comme un jeune mystique chrétien, et il fut profondément attiré par l'humilité, la sagesse, la foi et la confiance dans le Christ de Michael. Ensemble, ils eurent de très profondes et inspirantes conversations sur la vie et l'enseignement de Jesus Christ. Ces rencontres profondes furent un précurseur et une sorte de catalyseur de la recherche consciente de Mooji pour la Vérité.


A la fin d'une de ces conversations, Mooj demanda à Michael de prier pour lui la prochaine fois qu'il prierait, ce à quoi Michael répondit, "bien sûr, mais pourquoi pas maintenant?" et ils prièrent ensemble. Mooji pria lui-même spontanément et quelques mots virent d'eux-mêmes, "s'il vous plait, entrez dans mon cœur, remplissez mon cœur complètement, guidez moi à Vous". A la suite de la prière, Mooji expérimenta une immense lumière et paix en son être. Il sentit qu'il ne voulait pas dormir au cas où cette paix et cette joie émergeante diminueraient, mais quand il se réveilla le lendemain matin, à son grand délice, il était toujours très présent - et à partir de ce jour, cette paix intérieure profonde ne fut pas dérangée. Ce fut pendant cette rencontre de bon augure en 1987 avec Michael, que son premier éveil pris place, la réalité de Dieu devint comme une présence vivante, la joie et le pouvoir de l'inconditionnel pénétrant chaque aspect de la Vie. "Après cela, je sentit que je devais bouger dans les pas d'un pouvoir supérieur, guidé par une force invisible. J'étais un homme transformé à partir de ce moment. Tout ce que j'avais vécu jusque là, incluant la manière dont je me considérais, devint insignifiante en l'espace d'une nuit."


Mooji commença à passer beaucoup de temps seul, absorbé profondément dans ce nouvel état qui était apparu. Pendant un moment, il assista aux rencontres religieuses qui eurent lieux dans la chambre de Michael, mais assez rapidement, il arrêta et commença à passer du temps seul. Une connexion intérieure mystique avec le Suprême continua à s'épanouir. Mooji dit "Je savais que la lumière et l'amour de Dieu était entré en moi et avait empli mon cœur, et je me promenais simplement dans la vie qui était mienne. Un profond sentiment de détachement divin naquit dans mon être. C'était maintenant comme si je percevait la vie assis sur les genoux de Dieu."


A cette époque là, Mooji démissionna de son travail comme professeur d'art au lycée local de Brixton et commença à bouger librement. Ce fut un temps de profonde transformation - silencieuse et riche en compréhensions, en visions et en éveils. En fait, il se souvient difficilement comment ces trois ou quatre années ont passées. Il n'y avait plus d'inclinaison à passer du temps dans des conversations avec autrui. Le sentiment du passé et du futur disparurent rapidement. Son mental devenait complètement et de plus en plus intériorisé et enraciné dans l'amour de Dieu.


A un moment donné, Mooj commença à chercher quelqu'un qui pourrait le guider plus vite vers des états élevé de conscience, de manière à transcender les tendances personnelles qui émergeaient toujours. Un jour, il entra dans Watkins, une librairie spirituelle bien connue dans le centre de Londres. Alors qu'il ne sentait aucune inclinaison pour la lecture, son regard fut attiré par la photo d'un visage serein sur la couverture d'un livre de quelques pages. "Who am I?", l'enseignement de Ramana Maharshi. Cependant, quand il ouvrit le livre, Mooji fut incapable de comprendre l'auto investigation qui était offerte là et referma immédiatement le livre, certain que le visage serein ne correspondait pas au bon livre. A la place, il trouva un autre livre: "Le gospel de Sri Ramakrishna". Mooji dit "je fus bouleversé par quelques mots que je lu dans ce livre au point que je ne pouvais pas le reposer. Les mots de Ramakrishna parlaient directement à mon cœur confirmant l'intuition que j'avais, sans pouvoir mettre clairement des mots dessus."


Un jour, la sœur de Mooji, Cherry, lui demanda de faire une peinture murale sur le mur de sa maison - Cherry était paralysée et ne pouvait bouger qu'avec une chaise roulante. Mooji créa plusieurs belles peintures murales dépeignant la vie de campagne à la Jamaique de quand ils étaient enfants. Cherry aima tellement ces peintures qu'elle lui offrit de l'argent. Avec cet argent et sans réel plan excepté l'urgence énorme de se nourrir d'autant de grâce et de guidance spirituelle qu'il pouvait. Mooji se rendit en Inde.


Mooji arriva à Delhi avec comme unique intention de se rendre à la maison et temple de Ramakrishna à Dakshineswar, Calcutta. Il passa un peu de temps à Rishikesh au pied de l'Himalaya où un jour, comme il marchait au bord de la rivière sacrée du Gange, il eut une rencontre chanceuse avec trois dévots du grand sage de l'Advaita, Sri Harilal Poonja. Plus tard, Mooji vint à réaliser que l'insistance de ces trois êtres lui signifiant qu'il devait voyager avec eux pour rencontrer Sri Poonjaji - connu affectueusement sous le nom de Papaji- était divinement orchestrée. Mooji n'avait aucun désir de rencontrer des sages, des gurus ou des êtres saints, et il repoussa la rencontre avec Sri Poonjaji, qui vivait et enseignait à Lucknow. A la place, il partit visiter la ville sainte de Varanasi où il passa 10 jours. Un matin, il se réveilla avec une grosse envie de rendre visite à Papaji, et acheta alors un billet de train pour Lucknow le jour même. Mooji dit, "quand je rencontrai Papaji, je sus dans mon cœur que mes pas avaient été guidé par la grâce. L'envie d'aller à Calcutta et de visiter le lieu de Ramakrishna s'effacèrent. J'étais en présence d'un Bouddha vivant. Ce fut le temps passé avec Papaji in Lucknow qui m'amena réellement à la l'expérience de reconnaissance du Soi comme pure présence."


Mooji passa quelques mois à Lucknow dans la présence gracieuse de Papaji. Pendant ce temps, il voyagea également à Tiruvanamalai, au sud de l'Inde, avec la bénédiction de Papaji, pour visiter l'ashram de Sri Ramana Maharshi, qui était le propre maître de Papaji. Pendant ce temps à Tiruvanamalai, Mooji se sentit également très privilégié de rencontrer le saint renommé, Sri Yogi Ramsuratkumar, et Ma Devaki, qui était sa disciple la plus proche. Mooji dit, "Je sentis dans mon cœur que l'Inde devenait de plus en plus un espace de profonde connaissance spirituelle, d'épanouissement et de grâce. Je la ressentais comme le pays de l'Esprit." Un matin, Mooji se réveilla à nouveau avec un fort désir de retourner à Lucknow et de voir Papaji. Pendant son retour, il reçut des nouvelles de Londres qui lui annoncèrent que son plus vieux fils, Jason, était mort d'une pneumonie. Mooji retourna à Londres immédiatement pour être avec sa famille et organiser l'enterrement de son fils. Il sentit qu'il rentra à la maison avec la présence de Papaji dans son cœur


A Londres, cherchant une manière de gagner sa vie, Mooji commença à vendre de l'encens sur Electric Avenue, au marché de Brixton. Ce fut un temps de grande joie et de liberté. Ce fut pendant cette période que Mooji commença à rencontrer des êtres qui étaient attirés par lui. Certains d'entre eux continue à le suivre encore aujourd'hui. En 1997, Mooji s'apprêtait à retourner en Inde pour être à nouveau avec Papaji. Il ne savait pas que ce serait la dernière fois qu'il pourrait s'assoir physiquement aux pieds de son Maître. En septembre 1997, un mois après que Mooji revint à Londres, un ami l'appela pour l'informer que Papaji avait quitté son corps. Quelques temps plus tard, lorsque quelqu'un l'interviewa et luis demanda comment il avait été affecté par la mort de son Maitre, Mooji dit, "Le Maitre ne meurt pas. C'est le monsieur, la personne qui meurt. Le Maitre, contient le principe d'éternité et est non né, cela seul existe et est réel."


Les années suivantes, La vente d'encens au marché local évolua en Chai shop, un petit étal coloré à l'extérieur de la devanture du magasin d'alimentation de Brixton. Là, il faisait des chai (thé indien), de la kombucha et du Red Rhino (une boisson originale qu'il créa). C'était un endroit populaire, bien qu'il ne soit ouvert que les samedi. C'est ici que des chercheurs vinrent pour le rencontrer. De plus en plus de monde commença à rendre visite à Mooji au magasin de chai, reconnaissant la paix et la joie qui émanait de lui. C'est vers cette époque qu'ils commencèrent à se rencontrer avec un petit nombre de chercheur déterminé dans son petit appartement de Brixton Hill. Dans ces premières années, Mooji n'était pas enclin à parler, mais ça ne dissuada pas un nombre grandissant de personne à chercher sa compagnie, attiré par sa présence rayonnante et pleine d'amour.


Peu à peu, certain commencèrent à poser des questions concernant la nature de la conscience et leur quête pour l'expérience directe de la Vérité. Comme Mooji était le plus heureux assis en silence, il pria pour que la grâce et le pouvoir de Dieu leur apporte la Vérité. Mooji trouva alors la capacité à répondre non seulement aux questions mais aussi à exposer et à déceler les tendances indétectées du mental des questionneurs. Il devint de plus en plus clair pour lui que les questions et les questionneurs sont phénoménaux, et que la Vérité plus profonde, Dieu, le Soi, est au-delà, attendant la reconnaissance et la découverte du véritable chercheur. C'était le début des Satsang - et c'est à ce moment là que les gens commencèrent à l'appeler Mooj.


Depuis ce temps, Mooji a partagé des satsang avec des chercheurs du monde entier dont le cœur aspire à reconnaitre et à expérimenter directement le Soi véritable et unique. Bien qu'il ait voyagé dans le monde entier pour partager la Vérité qu'il a découverte, Mooji passe beaucoup de temps à Monte Sahaja au Portugal, au Royaume Uni et en Inde.


La sagesse, la guidance et l'amour de Mooji baba sont renommés et sa puissante présence est tangible dans chaque rencontre, se révélant à tous ceux qui le rencontre authentiquement. Il a une remarquable capacité à guider ceux qui ont un fort désir de reconnaissance directe du Soi. Son enseignement et ce qu'il pointe sont connu pour son accessibilité et son appel universel, étant au-delà du jugement et de la saisie des conditionnements personnels. Il répond aux questions des gens et de tous leurs chemins de vie avec une clarté rare, avec sagesse, compassion et une profonde simplicité, et cela est peut-être la raison pour laquelle des milliers de personnes découvrent et acceptent Mooji dans leur coeur comme un Maitre véritable.


"Chaque être humain est une incarnation de l'impérissable. Le but le plus élevé de la vie est de s'éveiller à cette Vérité expérimentalement dans chaque recoin de l'existence. Un Maitre éveillé est la sage femme qui permet de renaitre comme pure conscience."


Traduction de la biographie de Mooji tiré du site www.mooji.org



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